Amidon et sucres dans l’alimentation équine : perceptions et pratiques – Résumé de l’étude présentée au congrès Lab To Field 2024
Méthodologie de l’étude
L’étude s’appuie sur un questionnaire distribué adressé à des particuliers et des professionnels de la filière équine française.
Perception de l’amidon
Les résultats montrent une vision ambivalente :
- 43 % à 67 % des répondants en fonction des segments estiment que l’amidon peut avoir des effets « négatifs ou positifs » : il l’exprime par le choix « je pense que ça peut être négatif comme positif ». Les répondants ont eu tendance à contextualiser les effets positifs de l’amidon : intérêt possible pour un certain type d’équidés, dans un certain contexte, etc
- Les bénéfices évoqués incluent une source d’énergie facilement assimilable (72 %), notamment pour les chevaux sportifs.
- Les aspects négatifs sont variés et liés principalement à des risques pour la santé digestive, notamment les ulcères gastriques (42 %), problèmes digestifs (33 %), sont aussi cités les troubles métaboliques (21 %).
Une méconnaissance des teneurs en amidon dans les aliments a été observée. Par exemple, 44 % des répondants pensaient que la luzerne contenait beaucoup d’amidon, alors qu’elle en est presque dépourvue.
Perception des sucres
Les sucres suscitent légèrement moins de réticences que l’amidon, mais leur perception reste nuancée :
- 54 % à 67 % des répondants en fonction des segments jugent leurs effets « positifs comme négatifs »
- Les bénéfices cités sont tout d’abord une source d’énergie (74 %). Deux autres bénéfices ont été cités : énergie rapidement assimilable (11 %) et impactant positivement l’appétence (11 %).
- Les risques cités concernent principalement l’insulinorésistance (38 %), la prise de poids (31 %) et les problèmes digestifs (31 %).
Comme pour l’amidon, les répondants surestiment souvent la teneur en sucres de certains aliments couramment utilisés.
Pratiques alimentaires observées
L’enquête révèle un intérêt croissant pour la réduction des amidons et sucres dans les rations :
- 81 % des particuliers distribuent des rations contenant moins de 500 g d’amidon par jour.
- Les aliments du commerce, représentant 67 % des rations de notre échantillon, ont majoritairement un taux d’amidon inférieur à 20 %.
- Cependant, les pratiques pour vérifier les apports (calculs, analyse des étiquettes) restent incomplètes et parfois inexactes.
Conclusion et perspectives
L’étude met en évidence une méfiance envers l’amidon et les sucres, souvent influencée par des connaissances partielles ou des parallèles anthropomorphiques avec la nutrition humaine. Les pratiques alimentaires actuelles, bien qu’alignées sur des principes de précaution, pourraient être optimisées grâce à une meilleure compréhension des seuils recommandés et des effets réels de l’amidon et des sucres sur la santé équine.
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Merci Lab To Field pour votre confiance.
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